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Techniques de parachutisme


Position de chute

Il n'y a pas de position unique puisque l'on peut évoluer en toute sécurité dans n'importe quelle position en chute libre. Toutefois, il existe une position de chute dite stable. Cette position est enseignée à ceux qui découvrent la chute car elle est facile à prendre, aisée à contrôler et parce qu'elle permet d'ouvrir son parachute en sécurité (le parachute étant placé sur le dos). Elle sert également de base pour commencer à évoluer dans les trois axes.

Mouvements Evolution sur les trois axes

Tour : Il y a divers techniques pour tourner mais toutes ont le même principe : provoquer une dissymétrie latérale. Une des méthodes les plus simples est d'enfonçer légèrement un bras (le segment de l'épaule jusqu'au coude). L'air nous fait alors tourner, pareil à une hélice.

Dérive : Pour pouvoir glisser vers l'avant, on supprime les appuis avant en amenant les bras le long du corps. De même on allonge les jambes de façon à augmenter les appuis arrière. Ensuite, on casse le bassin tout en maintenant le regard sur l'horizon, pour glisser sur la bulle d'air ainsi créée. Enfin, on creuse les épaules pour prendre la forme d'une tuile ce qui rend la dérive encore plus efficace.

Loop arrière : Afin de basculer en arrière, on ramène les genoux à la poitrine ce qui supprime les apuis arrière. Dans le même temps on garde les bras devant et la tête relevée. L'engagement doit être dynamique pour provoquer le loop complet et non un simple passage sur le dos. Aux trois-quarts de la rotation, il faut se réétaler pour bloquer la rotation et reprendre la position neutre.

Loop avant : Selon le même principe, on doit supprimer les appuis avant. Par un seul geste dynamique, on amène la tête entre les genoux en étendant les bras comme pour tourner autour de cette barre imaginaire. Aux trois-quarts de la rotation, il faut se réétaler pour bloquer la rotation et reprendre la position neutre.

Tonneau : Il ne faut plus supprimer les appuis avant ou arrière mais les appuis latéraux pour rouler sur l'air. On commence par s'étendre sur l'air bras tendus devant, pointes des pieds tendus derrière. On enclenche la rotation en engageant une épaule tout en maintenant tout le corps droit et tendu, comme on le ferait pour rouler au sol. Pendant la rotation, on garde le regard sur l'horizon puis on s'étale à nouveau pour retrouver la position neutre.

Ecole traditionnelle
Sauts à Ouverture Automatique

Ouverture Automatique : Afin de pouvoir ouvrir son parachute en sécurité en chute libre, le parachutiste doit être en position de chute sable. Avant qu'un débutant puisse partir seul en chute libre, il faut qu'il démontre qu'il maîtrise cette position. Pour ce faire, le nouveau parachutiste saute d'abord à 1 200 mètres en ouverture automatique (OA) afin d'expérimenter cette position.

Lors d'un saut en OA, son parachute est relié à l'avion par une sangle d'ouverture automatique (SOA) qui déploie le parachute sans que l'élève ait à intervenir et quelle que soit sa position. L'élève chute ainsi 3 secondes, soit près de 50 mètres, avant que sa voilure principale ne soit entièrement déployée. Ce laps de temps est suffisant pour ressentir les appuis de l'air et prendre conscience de la position jusquà ouverture complète du parachute.

Vent relatif et position de sortie : L'élève reçoit une formation au sol sur la position en sortie de l'avion ansi que sur la conduite de sa voile en l'air et à l'atterrissage. Cette position de sortie est basée sur la position de chute stable mais en diffère légèrement.

En chute libre, les appuis viennent du bas puisque le vent relatif de la chute est vertical. En sortie d'avion, le parachutiste n'a encore aucune vitesse verticale mais seulement la vitesse horizontale de l'avion qu'il quitte. Par conséquent, le vent relatif est d'abord horizontal puis devient progressivement vertical au fur et à mesure que la vitesse de chute augmente et que la projection due au départ de l'avion s'atténue.

La position de sortie peut se décrire comme suit :

  • symétrique, étalé sur l'air
• bassin en avant
• debout, à 60°
• tête haute, le regard sur l'avion
• face moteur (face au vent relatif)
• jambes longues, en appui

Sensations et validation de la position : On demande au débutant de réaliser une sortie qu'il contrôle et maintient jusqu'à l'ouverte complète de son parachute. Ensuite, il doit confirmer cette bonne sortie par une seconde du même acabit. Le geste n'est pas difficile en soi mais l'appréhension naturelle et la découverte de sensations nouvelles font que si certains réussissent deux bonnes sorties à suivre dès leurs deux premiers sauts, d'autres mettront une douzaine de sauts. Ceci ne présage en rien de l'aisance qu'aura ensuite l'élève en chute une fois assimilé ce nouvel environnement. L'appréhension des premiers sauts est normale et prouve la conscience du néophyte, elle disparaîtra ensuite au fur et à mesure des sauts et des sensations acquises.

Poignée témoin : Sortir stable n'est pas suffisant pour partir seul en chute, il faut aussi démontrer l'aptitude à ouvrir son parachute sans pour autant perdre l'équilibre. Ceci provoquerait une ouverture dans une position aléatoire et un cheminement imprévisible de la voilure lors de son déploiement. On dote le parachute de l'élève d'une Poignée Témoin (PT) placée là où sera placée la future poignée d'ouverture du principal. L'élève quitte l'avion et, avant l'ouverture complète, saisit cette poignée pour reprendre ensuite la position de sortie étalée sur l'air. Là encore, il doit réussir deux sorties à suivre pour pouvoir accéder à la chute libre en solo. La PT se situe sur la hanche droite, si l'on ramène seulement la main droite, la position n'est plus symétrique. Un appui sur l'air plus fort à gauche qu'à droite ferait passer tranche puis sur le dos. On ne peut pas non plus ramener les deux mains ce qui supprimerait tous les appuis avant et nous mettrait tête en bas. Il faut donc ramener la main droite vers la poignée tout en ramenant la main gauche à plat devant la tête, dans le plan du corps. Ceci permet d'avoir des appuis symétriques tout en préservant des appuis avant. Une fois la poignée tirée, on reprend la position initiale étalée et symétrique.

La chute en solo : Quand le moniteur est convaincu de l'assimilation par l'élève de ces éléments, il lui propose de partir seul en chute effectuer un saut en Ouverture Commandée (OC). Le départ se fait cette fois à 1 500 mètres pour une chute de 10 secondes, soit une ouverture à 1 200 mètres. En effet, lorsque l'on quitte l'avion, la prise de vitesse est progressive et le chuteur passe de 0 à 50 mètres par seconde en 8 secondes, s'il adopte la position de chute stable.
On calcule la distance de chute comme suit :

 

• 5 secondes de 0 à 100 mètres
• 3 secondes de 100 à 200 mètres
• 2 secondes par 100 mètres au-delà

 

Lors des premiers sauts, l'élève compte le temps de chute et ouvre sans consulter son altimètre. Ainsi il instaure un chronomètre interne lui permettant de se rendre compte du temps passé en chute. Le second saut est à 2 000 mètres pour une chute stable de 20 secondes.

Ensuite, l'élève apprend à chuter en consultant son altimètre tout en conservant une position de chute stable et neutre. Pour cela, il doit regarder son altimètre (placé sur le poignet gauche) en orientant la tête et le poignet mais sans amener la main devant le visage comme on le ferait pour une montre.

Découverte des mouvements dans les trois dimensions : Une fois la position stable maîtrisée et la conscience de l'altitude et du temps de chute acquis, le jeune parachutiste s'initie aux mouvements dans les trois dimensions. La position stable ne sert qu'à ouvrir en sécurité, le parachutiste peut prendre la position qu'il veut en chute et l'élève en progression apprend comment évoluer dans l'air et se servir des appuis aérodynamiques que lui procure la vitesse de chute.

Progression Accompagnée en Chute

Chute accompagnée : Un néophyte peut aborder le parachutisme directement à 4 000 mètres pour son premier saut s'il est accompagné de moniteurs pac. Deux moniteurs accompagnent un débutant lors de son premier saut et éventuellement des suivants, puis un seul quand l'élève a assimilé la position de chute stable.
Il ne s'agit pas pour les moniteurs d'assister physiquement l'élève mais de l'aider à trouver la position qui lui convient en le guidant par des gestes et signes prédéfinis. Bien sûr, les moniteurs peuvent intervenir physiquement si l'élève éprouve quelque difficulté à retrouver sa stabilité.



Sortie d'avion :
Lors de sa première sortie, les deux moniteurs tiennent l'élève aux bras et aux jambes pour l'aider à prendre la position de chute dès qu'il quitte l'avion. Ensuite, un seul moniteur suffira, puis l'élève sortira seul suivi du moniteur qui reste à proximité immédiate tout au long du saut.
Les premières sorties seront à plat sur l'air pour découvrir la position de chute. Les suivantes se feront dans des positions variées (en boule, tête en bas, assis, en loop avant ...) selon les sensations que le moniteur voudra faire découvrir à l'élève.


Signes : Il n'est pas possible de communiquer verbalement en chute. On fait donc usage de signes de la main, tels les plongeurs, afin que l'élève puisse corriger sa position au fur et à mesure du saut. Ces signes doivent évidemment être convenus au préalable.
Chaque moniteur est libre des signes qu'il utilise mais ceux-ci sont assez souvent standards. Voici les principaux signes utilisés :

  main tendue à plat (bassin vers le bas, cambrer)
deux doigts tendus (tendre les jambes, en appui)
index et pouce se rapprochant (resserrer les jambes)
deux doigts fléchis (ramener légèrement les jambes, trop tendues)
pouce et index formant un cercle (lecture alti, cycle d'observation)
index tendu vers l'élève (TIRE ! impératif)
poing fermé (simuler l'ouverture, poignée témoin)
Cycle d'observation et PT : Le cycle d'observation est une check-list que l'élève effectue en chute. Elle consite en :
  vérification de la position (bassin, bras, jambes, tête)
lecture alti
regard sur le moniteur de gauche (corrections éventuelles)
regard sur le moniteur de droite (corrections éventuelles)
Ainsi, l'élève prend conscience de la position de son corps et de son positionnement dans l'espace. Il vérifie l'altitude puis répond aux corrections que pourraient lui demander ses instructeurs.
On fait ensuite suivre le cycle d'observation d'une simulation d'ouverture (PT, pour poignée témoin) qui permet à l'élève d'une part de localiser sa poignée, d'autre part de s'entraîner à faire le geste tout en conservant une position de chute stable.


Programme des sauts :
La méthode PAC prévoit un enseignement adapté à l'individu. Contrairement à la méthode américaine AFF (Accelerated FreeFall) il n'y a pas de programme de saut prédéfini (l'AFF est composée de 7 niveaux imposés qu'il faut réussir ou redoubler sinon).
Le nouveau parachutiste découvre des sensations nouvelles à chaque saut. Son moniteur construit, pour chaque nouveau saut, un exercice qui lui est adapté. Il n'y a pas d'échec mais une série d'expériences correspondant aux capacités et à ce qu'à compris et ressenti l'élève.



Ainsi, certains commenceront les sorties libre et les jeux assis ou sur le dos dès les premiers sauts pour prendre des sensations différentes quand d'autres s'attaqueront d'abord aux exercices classiques de mouvements dans les trois dimensions. Le programme des sauts s'établit donc sur la base d'un dialogue entre le formateur et le débutant.


TANDEM

Le saut en duo, appelé tandem, est la façon la plus facile d'appréhender la chute libre. Une formation de dix minutes suffit pour être prêt sauter de 4 000 mètres accroché au harnais d'un moniteur. Ce moniteur, appelé pilote-tandem, est un professionnel du parachutisme spécialement qualifié pour cet exercice.

Lors d'un tandem, toutes les phases du saut sont prises en charge par le pilote :

  l'équipement · l'avion et la sortie
la chute libre et l'ouverture
l'évolution sous voile et l'atterrissage
le pliage

le passager n'a alors plus qu'a profiter pleinement des sensations uniques de la chute et à apprécier le point de vue que lui offre ensuite l'évolution sous voile.
Seul le pilote a un parachute. Ce parachute est essentiellement le même que pour un parachutiste seul, si ce n'est la très grande surface de ses deux voilures. Le passager est équipé d'un harnais muni de quatre mousquetons que l'on attache au harnais du pilote une fois dans l'avion. Après quelques secondes de chute, le pilote déploie au-dessus de lui un ralentisseur / stabilisateur (dénommé RSE, car il sert ensuite d'extracteur pour la voilure principale).

Le saut en tandem nécessite l'autorisation préalable d'un médecin, bien que la condition physique nécessaire ne soit pas celle requise pour la pratique sportive du parachutisme.

Manu ARS   

 
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