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L'épisode industriel le plus fameux de la commune (à l'exception d'une ancienne fabrique de pains de glace située à la sortie du village), aura été, à la fin du XIXème siècle, l'exploitation d'une source d'eau minérale appelée "La Bergère", aux vertus voisines de celles de son homologue de La Font-Vineuse de Saint-Pierre d'Argençon.
Captée sur le site de Chaffaud (aux côtés d'une seconde dite de l'Aigle), cette eau minérale, dont l'autorisation d'exploitation fut donnée en 1888, avait fait l'objet d'un rapport précis de l'ingénieur des mines de Chambéry qui écrivait suite à ses analyses sur le terrain : "Prise au robinet, l'eau de la source est fraîche, limpide, d'une saveur acidulée agréable. Elle est faiblement gazeuse. L'addition d'un peu de vin ou de sirop y détermine néanmoins la production immédiate d'un grand nombre de petites bulles d'acide carbonique".
Cette source acquit rapidement un certaine notoriété au début du XXème siècle, grâce en particulier à la publicité faite autour de son exploitation. Des milliers de bouteilles furent expédiées un peu partout pour ses propriétés dépuratives, diurétiques et digestives, avant que l'entreprise ne disparaisse ensuite faute de rentabilité.
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