Le Clot - Le Haut Valgaudemar :: Alpes Guide - Les Hautes-Alpes
 
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  Le Clot
Commune de Le Haut Valgaudemar

En partenariat avec : CAUE des Hautes-Alpes




 Oublié au fond de la vallée du Valgaudemar, à 1500 mètres d'altitude, le long du torrent qui descend de Chabournéou, le village du Clot n'est plus aujourd'hui que ruines et désolation et ce depuis le 15 Juin 1934 où un incendie le détruisit intégralement.

En contrebas des derniers lacets menant au refuge de Gioberney, le Clot est à l'image de son homologue de Navette, le paradis des herbes folles, des serpents et du vent. Le vent du temps qui recouvre inexorablement le travail et l'oeuvre des hommes. Après avoir quitté la route départementale, quelques mètres après l'embranchement conduisant au refuge du Xavier Blanc (sur les lieux de l'ancien hameau du Plaine, emporté par des crues de l'après-guerre), il faut descendre par un chemin escarpé sur la droite pour aboutir aux ruines du village. Une fois le passage du pont sur le torrent, le chemin s'engouffre rapidement dans les hautes herbes et les vieilles pierres. Voici le Clot. A l'ombre des arbres qui se sont installés depuis au milieu des chazals et des pans de murs, la petite chapelle du hameau essaye malgré tout de dresser encore son campanile. Ici, tout n'est qu'abandon. Qui donc se souvient que le Clot fut jadis un village heureux, riche et prospère, vivant en pleine communion avec la montagne, à l'ombre des tonnes et des toits de chaume, loin de tout et pourtant si proche de cette nature généreuse Les crues de 1928 Il faut remonter à la fin des années 20 et plus précisément en septembre 1928 pour comprendre la destruction, l'agonie puis la disparition du Clot. C'est durant ce mois de 1928, alors que l'on engrangeait les moissons, que le ciel vint à s'assombrir. Soudain, la pluie se mis à tomber. Pendant 16 heures, un véritable déluge s'abattit sur toute la région, gonflant torrents et rivières, emportant chemins, routes, ponts et habitations. Le Valgaudemar ne fut pas épargné. La Séveraisse, poussée par les eaux des pluies et des glaciers, détruisit une partie du Rif du Sap et du Bourg, tandis que le torrent de Navette emportait tout sur son passage, y compris de nombreuses habitations de la Chapelle. Si les maisons du Clot résistèrent plus ou moins, les cultures furent presque perdues, transformées en gravières. Après ces terribles inondations, la vie essaya de reprendre. Comme pour Navette, l'administration des Eaux et Forêts entra alors en pourparlers avec les propriétaires du Bourg, du Rif et du Clot dans le but d'un reboisement général de ce fond de vallée, histoire de freiner la tumultueuse rivière, en achetant terres et maisons. Les discussions n'aboutirent pas. Comme si on voulait les mettre à genoux, les sinistrés de 1928 furent quasiment "oubliés" lors de la répartition des 42 millions attribués par l'Etat après ces inondations." Vous ne voulez pas vendre, vous n'aurez rien !" leur aurait-on fait comprendre. Une attitude qui en choqua plus d'un, à commencer par le Conseiller Général de l'époque, M.Bellon. Néanmoins, on s'organisa et la vie reprit. Mais en 1934, sous la pression de l'administration, il n'y avait plus au Clot que 4 familles (Elisée Tempier, M.Galland et deux veuves, Mmes Tempier et Rambaud). Le 15 Juin 1934, à la mi-journée, le village se reposait. Devant la chapelle, des hommes causaient quand tout à coup, ils virent de la fumée sortir du toit de la maison Rambaud. De suite, ils eurent l'intuition de réveiller les femmes qui faisaient la sieste et tachèrent de sauver ce qu'ils purent. On mouilla les portes pour protéger les intérieurs voûtés, mais le chaume des toits, desséché par 8 jours de soleil s'embrasa et sous l'action du vent, mit le feu à toutes les maisons. La seule non voûtée, celle d'Elisée Tempier s'écroula, arbres et ruches furent grillés. Parallèlement, les habitants se réfugièrent avec leurs animaux dans deux écuries situées à l'écart. En quelques heures, le Clot était dévasté, sans causer heureusement de blessés. L'ampleur des dégâts fut telle que les familles durent quitter les lieux pour s'installer ailleurs, tandis que l'administration récupérait les terrains. Le Clot avait vécu. Malgré tout, il y eu quelques voix pour dénoncer le procédé, tout en prônant la reconstruction du village, à l'image du Gapençais Emile Roux-Parassac dans un article du courrier des Alpes de Juin 1934 intitulé "Ombre sur l'Alpe" : "... Allez vous agenouiller devant les ruines du Clot en Valgaudemar, puis aidez à reconstruire les demeures, à commencer par celles des deux veuves Rambaud et Tempier et rebatir celles d'Elisée Tempier et Galland ( ... ) Autrefois, on procédait ainsi, chez nous, larmes et joies exprimant la même agissante solidarité ( .. ) Quatre maisons brûlent, temples des plus sublimes vertus, humbles abris de héros, quatre maisons qui ensemble ne valent pas en monnaie l'escalier de marbre de princières résidences. Quatre maisons de familles nombreuses, maisons en strophe adorable du grand poète alpestre. N'aurons-nous donc plus à pleurer que sur des ruines dans un désert ? Non, le poétique et vénérable Clot blessé ne doit pas mourir. A nous de travailler à sa magnifique résurrection". Des écrits malheureusement sans lendemain. .

 
 

 

 


 
   
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